lundi 2 septembre 2013

Jean Bouchart d'Orval

Je viens de découvrir cet "enseignant" québécois grâce à une amie et je transmets les liens pour ses vidéos inspirantes.Naïmé
Il est en France (bientôt à Toulouse) où il donne des entretiens. voir sur le site  la rubrique "rencontres" vous pouvez consulter son site : http://www.jeanbouchartdorval.com/index.html 

http://www.youtube.com/watch?v=T3UHPVZL3gk

Jean
Jean est né à Montréal en 1948. Après des études classiques chez les Sulpiciens, il a complété des études en physique et en génie nucléaire à l’Université de Montréal. Il s’est posé des questions plus fondamentales que celles auxquelles la science et même la pensée peuvent répondre et cet intense questionnement l'a mené vers une approche plus directe de l'existence. Après plusieurs séjours dans l’Himalaya indien, c’est en Occident que s’est actualisé de plus en plus l’intuition fondamentale de l'existence qui l'avait saisi dès l’adolescence.../...
Depuis plus de vingt ans, Jean Bouchart d'Orval écrit des livres et propose des rencontres publiques qui sont autant d'invitations à une exploration fondée sur le pressentiment de la joie sans cause et son actualisation dans la vie. Il ne se réclame d'aucune école en particulier, mais sa pensée est modulée par l’intuition de la non-dualité.Selon lui, il existe une façon simple de se tourner vers le Simple. L'accent n'est donc pas mis sur l'apprentissage de techniques, sur ce qui se réfère à un devenir, ni sur tout ce qui nous fait dormir et rêver davantage. La complexité et la technicité n'ont pas leur place dans la révélation du Vrai, où elles ne seront toujours que prétentieux snobisme pour les adhérents d'obscurs groupuscules anciens ou modernes. La rigueur technique trouve sa place dans l'exécution d'une œuvre d'art, non dans la révélation qui en est la source. La Tradition véritable ne requiert aucun support technique et est libre de toute pratique: elle n'est pas concernée par tout ce qui ne se réfère pas immédiatement à l'unique réalité: la Lumière consciente. Toute démarche qui propose de s’intéresser à autre chose que ce qui est là présentement dans sa vie est un ajournement. Il n'y a qu'à porter un regard honnête et persistant sur ce qui est là dans l'instant même et ce regard se retrouve bientôt saisi par le vent de la silencieuse paix. Dépouillée de nos histoires, qui se réfèrent toutes à ce que nous ne sommes pas, c’est-à-dire à une image, à un quelconque soi-même, la réalité apparaît telle qu’elle est : profondément joyeuse.
C’est au moment où nous demeurons sans programme et n’entretenons plus d’opinions sur ce que nous percevons et faisons qu'une joie sans compromis commence à vraiment donner le ton:
comment nous sommes se met à refléter ce que nous sommes. La vie phénoménale n’est alors plus que ce qu’elle a toujours été au fond: une actualisation des possibilités de la joie.
L'irruption de la lumière dans notre vie ne peut être le résultat d’une stratégie délibérée, qui ne serait qu’une autre forme d'encombrement, de prétention et d’agitation pour perpétuer ce que nous ne sommes pas. Toute velléité de devenir quoi que ce soit, y compris quelqu’un de libre, ne fait qu’ajouter des raffinements de misère à notre vie. Rien à atteindre, rien à devenir, aucun obstacle à vaincre, seulement des occasions de beauté. Ni idéal à suivre, ni comportement à adopter, ni technique à pratiquer, ni leader à imiter, ni organisation à laquelle se joindre afin de devenir « éveillé » ou « réalisé ». Dieu nous garde de cette indigence spirituelle ! Quel chemin emprunter pour aller de chez soi à chez soi ? Quelle technique pourrait nous emmener à l’étonnement ?
Seul un regard humble et honnête peut nous sauver de la bêtise et de la souffrance que nous nous infligeons nous-même. Rien n'est le contraire de la joie et de la tranquillité profondes : à partir de cette évidence, aucun des changements de la vie n'est problématique. Dans cette éclaircie, les énergies jusque là gaspillées se libèrent : nous vivons alors avec passion, mais sans calculs inquiets.
On peut rencontrer Jean Bouchart d'Orval lors d’entretiens, de séminaires ou de rencontres individuelles tant au Québec qu'en Europe. Ces rencontres ne visent à convaincre personne ni à prouver quoi que ce soit, mais plutôt à vivre avec la fenêtre ouverte.




 

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