les femmes dans la précarité.
http://www.josephinebeaute.fr/
Puisque « la beauté est un droit » selon Lucia Iraci, instigatrice du projet, ce salon au cœur de la goutte d’or à Paris dorlote des femmes en situation de précarité.
Dans le 18ème arrondissement, en plein cœur de la goutte d’or, le quartier le plus pauvre et multiethnique de Paris, Joséphine est un refuge pour des femmes
en situation précaire. Jeunes mamans, au chômage, victimes de violences
conjugales…Là bas, elles peuvent se faire dorloter, coiffer, maquiller,
pour la somme symbolique de 3 euros. Victime de son succès, ce salon de beauté social et solidaire demande deux mois de délais pour obtenir un rendez-vous.

Pour elle, la beauté est un droit pour toutes les femmes,
et se faire belle est une manière de retrouver l’estime de soi, souvent
perdue par ses femmes, pour qui, prendre soin d’elles, n’est plus une
priorité.
Consultations médicales, soutien psychologique, assistance juridique, le salon a plus d’un tour dans son sac. Lorsqu’une femme
se présente, après s’être mise en beauté, elle peut passer un
entretien, et des bénévoles l’accompagnent dans ses démarches
administratives ou médicales. Un beau projet qui a vu le jour en 2011,
grâce à des partenariats comme l’Oréal, Maybelline, ou encore Meetic, et
des dizaines de bénévoles qui viennent offrir de leur temps à ces
femmes qui en ont besoin.
Déjà 2500 femmes ont été accueilli depuis l’ouverture en mars 2011. Chaque femmes dispose de quatre rendez-vous dans l’année.
(Photo tirée du net )
(Photo tirée du net )
Lucia Iraci fondatrice dit :
80% des pauvres sont des femmes. Parmi elles, les moins de 25 ans et
les plus de 45 ans sont les plus vulnérables. C'est parce que cet état
de chose m'est insupportable que j'ai décidé de leur venir en aide en
créant l'association JOSEPHINE POUR LA BEAUTE DES FEMMES.
Je m'adresse à toutes les femmes qui n'ont pas un travail ou un logement, aux femmes victimes de violences, à celles qui se trouvent dans cette spirale qu'est l'esclavage moderne, à celles qui se retrouvent en précarité momentanée et, plus généralement, à toutes les femmes que la vie n'a pas épargnées.
Pour ces femmes, en effet, prendre soin d'elles et se faire belles, n'est plus une priorité. Les problèmes ne s'arrêtent pas à la sphère professionnelle, ils affectent également leur vie personnelle. La précarité ne se réduit pas à la pauvreté, elle se manifeste souvent dans l'instabilité et la rupture d'un parcours. L'implacable mécanisme de l'exclusion se met en marche. Or, qu'il soit question d'émancipation, de réinsertion ou de relation aux autres, un travail sur l'estime de soi est indispensable.
Lucia Iraci
Je m'adresse à toutes les femmes qui n'ont pas un travail ou un logement, aux femmes victimes de violences, à celles qui se trouvent dans cette spirale qu'est l'esclavage moderne, à celles qui se retrouvent en précarité momentanée et, plus généralement, à toutes les femmes que la vie n'a pas épargnées.
Pour ces femmes, en effet, prendre soin d'elles et se faire belles, n'est plus une priorité. Les problèmes ne s'arrêtent pas à la sphère professionnelle, ils affectent également leur vie personnelle. La précarité ne se réduit pas à la pauvreté, elle se manifeste souvent dans l'instabilité et la rupture d'un parcours. L'implacable mécanisme de l'exclusion se met en marche. Or, qu'il soit question d'émancipation, de réinsertion ou de relation aux autres, un travail sur l'estime de soi est indispensable.
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